Prêter de l’argent à un particulier : les éléments à ne pas manquer

Peut-on prêter de l’argent à un proche ou à une connaissance en toute sérénité ? Emprunter de l’argent sans passer par un établissement financier est-il possible ? Y a-t-il des formalités spécifiques qu’il est essentiel de suivre ?

Prêter de l’argent à vos enfants et à vos petits-enfants peut être une toute nouvelle alternative de les épauler dans la concrétisation de leurs projets, plus instructif que le don. D’ailleurs, ce n’est pas du tout interdit par la loi. Cela étant, même s’il est question de se prêter de l’argent entre des personnes liées par le sang, il est plus réfléchi de prendre quelques précautions. 

Le minimum de formalités à respecter 

S’il peut paraître étrange de garder des traces écrites lorsqu’on prête de l’argent à sa chère fille ou à un de ses proches, surtout si les membres de la famille sont tout à fait en bons termes, il est préférable de le faire. Ce n’est pas du tout nécessaire quand la somme à emprunter ne dépasse pas un certain seuil. Ceci dit, cette procédure est vivement recommandée pour préserver cette bonne entente au sein de la famille et afin de garder la qualité de la relation intacte. À la limite, dans le cadre d’un pret personnel entre particuliers, mieux vaut rédiger une reconnaissance de dette.

Prêts entre particuliers : qu’est-ce que la loi impose ? 

Du côté des obligations légales, si le prêt est supérieur ou égal à 760 euros, le prêteur est dans l’obligation de faire une déclaration moyennant le formulaire n° 2062. Les conditions du prêt et ses coordonnées doivent être mentionnées dans cette démarche. La déclaration des revenus doit également être jointe à ce document. 

Dans le cas où le prêteur manque à ce principe, il est passible d’une amende de 150 euros. Si le rebroussement comprend des intérêts, l’emprunteur doit aussi le déclarer chaque année jusqu’à 15 du mois de janvier. Le prêteur, quant à lui, sera toujours imposable sur les intérêts perçus à mentionner dans la déclaration de revenus.